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Ville de Warwick
Située dans la région du Centre-du-Québec, Warwick voit ses premiers colons arriver dès les années 1840, principalement issus des régions de Lotbinière et Montmagny. À cette époque, le territoire, inclus dans les Cantons-de-l’Est, était sous influence anglaise. Cependant, les Canadiens français y amorcent rapidement une colonisation significative, malgré l’absence d’infrastructures.
On affirme que le canton de Warwick fut nommé ainsi en l’honneur du comte de Warwick. En effet, ce célèbre personnage historique surnommé le « faiseur de roi » était originaire de la ville éponyme de Warwick, située dans le Nord de l’Angleterre. Par contre, une autre hypothèse raconte que le canton fut ainsi prénommé en l’honneur de la jeune épouse du secrétaire civil de Lord Dorchester. Or, celui-ci se languissant dans les froids hivers du Bas-Canada, aurait décidé d’offrir à sa bien-aimée Charlotte Warwick, l’honneur de baptiser de son nom celui du canton, en 1804.
Le développement s’accélère en 1854 avec l’arrivée du chemin de fer du Grand Tronc, qui stimule la croissance industrielle et agricole. Le village s’organise autour de la gare, facilitant les échanges et la colonisation. Cette même année marque aussi le début des démarches pour construire une église. Malgré un cyclone dévastateur en 1864 et des obstacles financiers, l’église de style néo-baroque est inaugurée en 1874.
En 1983, la municipalité de Warwick adoptait la tulipe pour symboliser la fierté et l’attachement de sa population envers son environnement et son territoire. Depuis ce jour, la tulipe s’est solidement enracinée au Centre-du-Québec et continue de représenter, avec grande pertinence, une ville aussi vive que colorée.
Légèrement incliné, le mot « Warwick » inspire le dynamisme, en évoquant un mouvement qui va vers l’avant. Le « i » supporte la fleur comme une tige droite, symbolisant la fierté et la rigueur. En mélangeant le gris (secteur industriel) au vert (secteur agricole), on obtient une couleur forte, représentant les deux principaux pôles d’activité qui caractérisent la municipalité. En analysant la tulipe au sommet du « i », on découvre un symbole caché : l’un des pétales évoque une flamme qui résiste au vent et qui, combinée à la lettre, forme une chandelle. Ce symbole représente la lumière, la chaleur et la bienveillance, mais se veut également un hommage discret aux pompiers disparus lors de l’événement tragique de juin 1993.
En 1986, le conseil municipal décide de renouveler les armoiries de la municipalité. Conçues par l’héraldiste André Genest de Montréal, elles portent la devise « Savoir croître en beauté ».
Les représentations figurées qui composent l’ensemble collent à l’histoire locale. La gerbe de blé, qui orne la partie supérieure droite, fait le lien entre le travail de pionnier des premiers colonisateurs et les entrepreneurs agricoles d’aujourd’hui. Les trois glands, qui la soutiennent dans le coin inférieur droit, évoquent la région des Bois-Francs et sa valeur sylvicole. Les myosotis semés sur toute la moitié gauche de l’écu font perpétuer le souvenir du titre de « village fleuri »qu’a remporté, à de nombreuses reprises, la Ville de Warwick.
La roue, qui repose sur la fasce et qui orne le centre de l’écu, comme toutes celles qui tournent, représente le progrès d’une population ingénieuse qui s’est dotée d’infrastructures industrielles. La fasce ou bande rouge, qui coupe l’écu à l’horizontale, représente la ceinture du chevalier, signe qui suggère la continuité de l’aventure humaine à travers l’histoire. Les couleurs retenues sont également significatives. Le rouge de la fasce et du cœur des myosotis évoque la charité et la justice; associé à la roue, l’argent, qui symbolise la victoire, la pureté et la beauté, se lit comme une sobre victoire de l’homme industriel sur une nature respectée; tandis que l’or de la gerbe et des glands, qui évoque la justice, la foi, la force et la constance, symbolise l’attachement de la population warwickoise à ses valeurs ancestrales. Le bleu de la moitié droite et des pétales myosotis symbolise le savoir, la loyauté et la clarté : mis ici en opposition avec l’argent, il évoque l’évolution d’une communauté en marche vers un progrès mesuré, dans le respect des valeurs fondamentales.
Warwick connaît ensuite un essor marqué entre la fin du 19e et le début du 20e siècle grâce à l’industrialisation : moulins, tanneries, fromageries et une manufactures de voitures y prospèrent. L’arrivée d’industries textiles dynamise davantage l’économie. Pendant ce temps, l’agriculture se modernise et se spécialise, notamment dans la production laitière, encore très présente aujourd’hui.
Au milieu du 20e siècle, la population atteint environ 4 000 habitants, soutenue par une activité économique vigoureuse. Les années 60 marquent un tournant social avec la Révolution tranquille, qui transforme les mentalités. Dans les années 70 et 80, Warwick s’ouvre à la diversité avec l’arrivée de familles de l’étranger et se dote de plusieurs équipements culturels et sportifs.
Aujourd’hui, Warwick continue de « croître en beauté », fidèle à sa devise. Avec un tissu économique diversifié, un taux de chômage bas, un milieu de vie dynamique et accueillant, elle attire de nouveaux résidents et entreprises.
8, rue de l’Hôtel-de-Ville
Warwick (Québec) J0A 1M0
Courriel : reception@villedewarwick.quebec
Téléphone : 819 358-4300
Lundi au jeudi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 16 h 30
Vendredi de 8 h 30 à 12 h
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